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Le bilan de Jacques Chirac : "un désastre absolu" ?Sources : The Indépendant / Faire le jour / Le Monde / AgoraVox / Bip 40 / Survie france / RFI / Présidence Chirac : « un désastre absolu » ?Source : The Indépendant
Dans un édito publié le 28 décembre 2006, le correspondant de The Independent à Paris dresse un portrait à charge des années Chirac. Cette analyse détaillée du bilan du président français, teintée d’ironie britannique, passe au crible douze années de pouvoir, avec ses plus... et surtout ses moins. Le titre : « La Grande Question : la présidence de Jacques Chirac a-t-elle été un désastre pour la France ? » le journaliste dresse un bilan catastrophique de ses deux mandats. « Onze ans et sept mois [après l’accession de Jacques Chirac au pouvoir], la France en est exactement au même point qu’en 1995. A cette différence près que la démocratie est mal en point. En ce qui concerne la politique intérieure, les années Chirac resteront dans les mémoires comme douze années de gâchis. » Lire la suite... Chômage, le vrai bilan de la droite Source :Faire le jour
samedi 10 février 2007 Avec la droite, à chaque élection, c’est la même histoire qui recommence. De belles paroles dont on sait déjà qu’elles ne seront pas suivies d’actes. Lutter contre « la fracture sociale » (Chirac-Juppé, 1995), s’occuper de la « France d’en bas » (Chirac-Raffarin, 2002), promouvoir la « croissance sociale » (Chirac-Villepin, 2005) : le vocabulaire change, mais la politique menée est toujours la même. Dure pour les plus fragiles, douce pour les plus aisés. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy, lorsqu’il dit vouloir s’adresser aux classes populaires et cite avec insistance Jaurès et Blum, use des mêmes ficelles que ses prédécesseurs. On ne change pas une recette qui marche : ne pas dire ce que l’on va faire, ne pas faire ce que l’on a dit. Puisque les discours des ténors de l’UMP ne sont que des propositions de campagne sans lendemain, le plus sage pour connaître le vrai projet de la droite est encore de regarder son bilan. Et s’il est un terrain sur lequel l’inventaire doit avoir lieu, c’est bien celui du chômage, priorité des Français. En 2002, la France avait tous les atouts en main pour marquer des points décisifs contre le chômage. Entre 1997 et 2002, les arrivées sur le marché du travail (les jeunes) dépassaient de 200 000 les départs (les retraités). Désormais, le départ en retraite des générations du baby-boom a changé la donne : les départs et les arrivées sur le marché du travail s’équilibrent. Là où hier il fallait créer 200 000 emplois par an avant de faire baisser le chômage, celui-ci recule aujourd’hui quasiment dès le premier emploi créé. Autrement dit, si la droite avait créé 2 millions d’emplois comme nous l’avons fait entre 1997 et 2002, nous aurions aujourd’hui un taux de chômage parmi les plus bas d’Europe. Au lieu de cela nous avons eu : un chômage au même niveau qu’il y a cinq ans, là où nous l’avions fait baisser de 900 000 ; des créations d’emplois minimes (60 000 par an depuis 2002 contre 400 000 par an entre 1997 et 2002) ; une croissance molle (1,5 % par an depuis 2002, contre 3 % entre 1997 et 2002) ; une hausse de la précarité, là où nous avions enclenché la baisse du nombre de personnes touchant le RMI, réduit le temps partiel subi et la pauvreté ; un pouvoir d’achat laminé par les hausses de prix, là où les plus bas salaires avaient eu, en plus de la réduction du temps de travail, l’équivalent de deux mois de salaire en plus. Bref : cinq années pour rien. Lire la suite... Bilan de M. Sarkozy et de sa majorité Source : AgoraVox
Alors que M. Sarkozy propose la "rupture" pour 2007, quel est son bilan et celui de sa majorité ? Le ministre de l’Intérieur, président de l’UMP, rappelle régulièrement son désir de « rupture » et de profond changement s’il devenait président de la République française en 2007. A l’inverse des réactions en France, cela surprend facilement à l’étranger. Comment un ministre d’Etat « Premier ministre bis », qui préside le parti de la majorité gouvernementale, peut-il promouvoir la rupture ? Cette rupture serait donc la rupture d’avec sa propre politique ? Certains avanceront que la « rupture » se fera avec la politique « chiraquienne » et distingueront cette dernière de la « sarkozyste ». Sans doute, sauf que les « sarkozystes » ont toujours tenu des rôles de premier plan dans chacun des gouvernements UMP depuis 2002. Alors, si l’on veut avoir une idée des politiques que proposent Nicolas Sarkozy et sa majorité, il est bon, dans un premier temps, de faire le bilan de leur action depuis 2002. 1. On s’en souvient, la première des préoccupations de notre majorité était, en arrivant au pouvoir, la sécurité (l’on peut d’ailleurs s’interroger sur la pertinence de cette priorité, en comparaison du problème, plus en amont, de l’emploi et de la précarité). N. Sarkozy a donc pris ses fonctions place Beauvau dans la foulée d’une campagne présidentielle essentiellement fondée sur la promotion de la « tolérance zéro ». Lors de ses innombrables déclarations surmédiatisées, M.Sarkozy a voulu signifier aux Français que la majorité précédente ne faisait rien contre l’insécurité. La gauche n’a jamais su poser les vrais problématiques, telles que les racines de la délinquance. N. Sarkozy a donc surfé sur la vague de l’insécurité et a théâtralisé ses actes pour se mettre en valeur dans la perspective d’un destin qu’il voudrait élyséen, tout en occultant des résultats en réalité plus que mitigés : Lire la suite... Le bilan social du gouvernement Raffarin Source : Bip 40
Il y a plus d’un an le RAI publiait un premier bilan de l’action de J.P. Raffarin à Matignon : « tout est à eux », disions nous alors. Depuis les mobilisations sociales et les résultats des consultation électorales ont largement confirmé notre analyse : les gouvernements Raffarin, I, II ou III, mènent une politique au service d’intérêts particuliers, comme aucun gouvernement n’a osé le faire en France dans les décennies récentes. Dans quasiment tous les domaines de l’action publique ils ont entrepris de saper systématiquement les garanties sociales, en complète contradiction avec les attentes de la population et au mépris des circonstances de l’élection de J. Chirac en avril-mai 2002 avec 83% des suffrages. Avec ce 2è « Bilan Raffarin », le RAI souhaite reconstituer la cohérence de la politique menée depuis deux ans par ces gouvernements issus du 21 avril et du 6 mai 2002. Loin de viser une réduction de la “ fracture sociale ”, l’action de J.P. Raffarin à l’instigation de J. Chirac est la juxtaposition de déclarations ronflantes sur la cohésion sociale, et d’innombrables mesures qui fragilisent les plus fragiles et aggravent les inégalités. Ce mensonge permanent, les électeurs l’ont sévèrement sanctionné lors des récentes élections régionales et européennes. Pourtant rien ne semble devoir arrêter ce gouvernement : tout se passe comme si J.P. Raffarin, en kamikaze du Medef, avait décidé de terminer le « sale boulot » avant de passer la main à un successeur mieux en mesure de préparer pour la droite les élections de 2007. Lire la suite... Chirac le dinosaurePARIS (AP) - Il a eu maille à partir avec Margaret Thatcher, accueillait Saddam Hussein en tant que Premier ministre en 1975 et aurait pu poser avec Mao : gravitant dans les hautes sphères du pouvoir depuis 30 ans, et depuis dix ans à son sommet, Jacques Chirac peut se prévaloir d’une longévité exceptionnelle, sans équivalent en Europe. Entré en politique il y a quarante ans, Jacques Chirac a été nommé pour la première fois Premier ministre en 1974, poste qu’il a occupé à nouveau en 1986. S’il quitte le pouvoir en 2007, il aura exercé, à 75 ans, les fonctions de président de la République pendant 12 ans. Une telle longévité n’est pas une première en France : en 1995, François Mitterrand avait 79 ans quand il a quitté l’Elysée, après deux septennats. Un record. Au total, la France n’aura donc connu que deux présidents en 26 ans, un cas unique en Europe. Lire la suite... Françafrique : Chirac affiche sa dictatorophilieSource : Survie france Le 13/07/2004 Généraux algériens, Guelleh, Déby, Sassou : Chirac affiche sa dictatorophilie Patron de la Françafrique depuis trois décennies, Jacques Chirac a dû à certaines époques masquer quelque peu son fraternel et fidèle soutien aux pires dictatures africaines, parrainant leur criminalité économique et politique proliférante. Ayant accaparé en France la quasi-totalité des pouvoirs, il croit désormais pouvoir débrider son amitié. Lire la suite... Chirac : paroles, paroles...Source :RFI « Chirac, un bon gars sans bilan » titre Courrier International, reprenant un commentaire du Guardian de Londres. « Elu pour la première fois il y a quarante ans, président depuis bientôt dix ans, il a toujours su jouer de sa proximité avec les Français. » Illustration, je cite toujours, « au début de sa carrière, il veillait à toujours avoir une réserve de glaçons à l’arrière de sa voiture, afin de pouvoir y plonger ses doigts endoloris par les poignées de mains distribuées à chacune de ses étapes de campagne ! » « Comme les Français -poursuit le confrère britannique- Jacques Chirac n’est pas toujours d’une honnêteté irréprochable : si ses électeurs trichent dans leur déclaration fiscale et font tout pour ne pas régler leurs contraventions, l’homme qui les dirige est accusé d’avoir procuré des emplois à ses copains. Trafiqué des listes électorales, organisé le financement illégal de son parti et de s’être offert en liquide de luxueuses vacances à l’étranger. Lire la suite...
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