10 novembre 2011
Nous sommes les indignés, les anonymes, les sans-voix. Nous étions silencieux, à l’ecoute. Nous observions. Non pas ceux d’en-haut, ceux qui tiennent les rênes, mais un peu partout, là où nous sommes toutes et tous à l’attente du moment pour nous unir.
Les partis, associations ou syndicats ne nous représentent pas. Ce n’est d’ailleurs pas ce que nous souhaitons, car tout un chacun est son propre représentant. Nous voulons réfléchir tous ensemble à un monde où individus et nature priment sur les intérêts économiques. Nous voulons concevoir et construire le meilleur des mondes possible. Ensemble nous le pouvons et nous le ferons. Sans peur.
Les premières étincelles se sont embrasées dans les pays arabes, où des centaines de milliers de personnes ont occupé les places et les rues afin de rappeler à leurs gouvernements que le peuple détient le véritable pouvoir. Peu après les islandais se sont emparés des rues pour s´exprimer et décider de leur avenir ; le peuple espagnol n´a pas tardé à emplir les places des quartiers, des villages et des autres villes.
Actuellement, la flamme de la contestation s’est propagée rapidement à d´autres pays comme la France, la Grèce, le Portugal, l’Italie et la Turquie. Entre temps des échos surgissent en Amérique, en Asie et de nouveaux foyers de contestation apparaissent un peu partout. Les problèmes sont globaux et la révolution sera globale également, sans quoi notre appel ne saurait subsister. Le moment est venu de récupérer nos espaces publics pour discuter et construire tous ensemble l’avenir.
Nous vous invitons à agir pacifiquement sur les places publiques, nous vous invitons à la création d’espaces de rencontre, de débat et de réflexion. Il est de notre devoir de récupérer l’espace public et de décider ensemble du monde que nous voulons.
Empare-toi de la place !! Empare-toi des rues !!
Jeunesse Insoumise
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