Articles les plus visités
|
Des citoyens volontaires de la police nationale partout en FranceIntroduction : Paris Indymedia / Mardi 14 Oct 2008 Vous avez peut-être reçu un prospectus du ministère de l’Intérieur vous invitant à devenir « Citoyen volontaire ». Vous n’en connaissez pas dans votre entourage ? C’est un peu normal : deux ans après le lancement du programme d’ouverture de la police nationale aux habitants bénévoles, ils étaient seulement 303 au 31 août 2008, indiquait vendredi le ministère de l’Intérieur. Mais la ministre Michèle Alliot-Marie veut donner un coup d’accélérateur à ce dispositif qu’elle n’a pas créé : c’est Nicolas Sarkozy (alors ministre) qui en eut la paternité, en janvier 2006. DESCRIPTIF : Travail social ? Les "citoyens volontaires de la police nationale"Source : Tes Solidaire Date de mise en ligne : 01/09/2008. On n’arrête pas les progrès du bénévolat en remplacement des professionnels du champ éducatif et social. La Police Nationale propose désormais à toute personne, dès l’âge de 17 ans, de devenir un citoyen volontaire de la Police Nationale. Cette « réserve citoyenne », expérimentée sur 26 départements depuis juillet 2006, vient d’être généralisée à l’ensemble du territoire national. La Loi pour la sécurité intérieure du 18 mars 2003, modifiée par la loi du 5 mars 2007, donne une base législative à ce dispositif. Le service volontaire citoyen de la Police Nationale, basé sur le volontariat, permet d’impliquer des citoyens désireux d’exercer des missions de solidarité, de médiation sociale et de sensibilisation au respect des règles de vie en société. L’action de ces volontaires, bénévoles, vient en complément de celle menée par les forces de police. Il ne s’agit donc, en aucune manière, d’une nouvelle force de sécurité intérieure. Cet engagement, reconnu et organisé, permet de renforcer le lien entre la police et la population. S’agit-il donc d’un nouveau visage du travail social ? Les missions exercées par les « citoyens volontaires », qui sont multiples, le laissent penser : la médiation, l’explication de la loi et le rappel de l’obligation de la respecter, constituent la base des missions susceptibles de leur être confiées, dans le champ de l’action préventive de la Police nationale. Exemples cités dans le département de l’Ariège : * Action préventive dans les conflits de voisinage Bien que non policiers, ils doivent se conformer aux instructions qui leurs sont fixées, et sont soumis aux règles prévues par le code de déontologie de la Police Nationale. Dans leurs missions, ils sont accompagnés d’un policier référent, et ne sont pas porteurs d’uniforme. Ils travaillent en tenue civile sur laquelle est apposée une broche à l’emblème de la Police Nationale, ainsi qu’un badge d’identification. Ils ne perçoivent pas de défraiements, et leur disponibilité minimale de base est d’une demi-journée par semaine. Ils bénéficient de la continuité des prestations sociales, dont ils jouissent en dehors de l’exercice de leurs missions. Leur engagement (un an renouvelable par tacite reconduction), peut être rompu à leur initiative, ou à celle de l’administration. Les volontaires citoyens bénéficient de la protection juridique accordée aux collaborateurs occasionnels de service public. Même étranger, vous pouvez rejoindre le service volontaire citoyen de la Police Nationale à condition : * D’être de nationalité française, ressortissant d’un État membre de l’Union Européenne, d’un autre État ayant signé l’accord sur l’Espace économique européen, ou de la Confédération Suisse, ou résider régulièrement en France depuis au moins cinq ans, et satisfaire à la condition d’intégration définie à l’article L.314-2 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. Renseignements : www.interieur.gouv.fr Quelle fatuité ! Un artifice pour faire des économies et ne pas créer de nouveaux postes de "vrais policiers", c’est là qu’on touche du doigt le côté pervers du bénévolat. Service citoyen volontaire : Police milice !Source : Rebellion. Info Publié vendredi 12 janvier 2007 Le département du Rhône a été désigné « pilote » dans la mise en place du service citoyen volontaire, six mois après son lancement. Du coup, le département vient de recruter ses douze premiers agents, sélectionnés à l’issue d’un entretien de motivation. Ils ont signé un contrat d’un an pour assister gratuitement la police dans sa mission de « prévention et de médiation ». Ce sont donc des bénévoles, étudiants ou salariés, âgés entre 18 et 60 ans, et qui ont seulement reçu une formation de 4 heures pour cette mission dite citoyenne (à quand les premiers dérapages et les premières bavures ?) ! Du coup, depuis le 16 décembre dernier, ces volontaires, affublés d’un blouson bleu marine siglé « citoyen volontaire », patrouillent à la gare de la Part-dieu en attendant de le faire dans d’autres lieux publics. De véritable milice « citoyenne » renforçant gratuitement les logiques policières de l’Etat et favorisant le développement de l’idéologie sécuritaire dans la population tout en la divisant entre ceux qui collaborent et ceux qui s’y opposent. Un pas de plus a donc été franchi dans l’arsenal sécuritaire qui nous entoure. Tout citoyen peut donc participer à la mise en place de l’idéologie sécuritaire. Tous ceux dont le port de l’uniforme, la parade ou tenir la trique démange, tous les nostalgiques d’un ordre musclé peuvent donc aujourd’hui réaliser leurs fantasmes (avec toutes les dérives que cela laisse sous-entendre) en se faisant des auxiliaires de la police. Après l’incitation à la délation, l’engagement dans la milice est un nouveau droit du citoyen ! Attention, l’Etat veille de plus en plus sur vous, les citoyens se transforment en agent du contrôle social, 1984 d’Orwell n’est plus bien loin…
|