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RÉSEAU SOCIAL SOLIDAIRE

Inondations : Stop à la bétonisation !

30 Janvier 2018

Pour un moratoire sur la construction de nouvelles zones commerciales !

Les inondations qui touchent notre pays sont de plus en plus fréquentes. Et il serait faux de croire que les aléas climatiques soient la seule explication !

L’artificialisation des terres agricoles imperméabilise plusieurs dizaines de milliers d’hectares chaque année en France. Chaque minute, ce sont environ 1000 m² de terres généralement agricoles qui sont recouvertes sous du bitume ou du béton !

Généralement situés en périphérie urbaine, ces espaces servaient de zones tampon et permettaient une régulation hydrique qui fait défaut aujourd’hui.

La France compte 807 centres commerciaux s’étalant sur plus de 17 millions de m². Parce que « trop n’est jamais assez », ce sont près de 77 nouvelles grandes surfaces qui pourraient sortir de terre en 2018.

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Droits  /  Politique  /  Social
Loi Travail XXL : c’est toujours non !

Ordonnances : Macron dévoile sa « loi Travail jetable »

Source : Attac France

jeudi 31 août 2017,

Le gouvernement vient de présenter les 200 pages de ses ordonnances pour réformer le droit du travail. La loi El Khomri permettait déjà de licencier des salarié·e·s en cas de simple diminution du chiffre d’affaires ou de la trésorerie, même de quelques euros. Mais cela ne suffisait pas. Au nom de la lutte contre les « freins à l’embauche » , Emmanuel Macron et ses alliés du Medef veulent généraliser les salarié·e·s jetables.

Le « contrat de projet » ? C’est un CDD hyper-flexible : sans durée préétablie, sans prime de précarité, mais avec possibilité de licenciement à tout moment. Le plafonnement des indemnités prud’hommales ? C’est une carte blanche aux licenciements abusifs et à la délinquance patronale. Le référendum d’entreprise sur initiative patronale ? C’est une arme qui met les salarié·e·s le dos au mur pour leur imposer un projet d’accord refusé par les syndicats majoritaires. Et le « licenciement sui generis » ? Une invention exécrable pour licencier automatiquement les salarié·e·s qui refuseraient la modification de leur contrat de travail suite à « l’accord ».

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CIGÉO/Bure - Cession du Bois Lejuc : derrière le vote, la main de l’Andra

Source : Sortir du nucléaire
- Les associations appellent à renforcer la résistance contre CIGÉO Communiqué commun du Réseau “Sortir du nucléaire“, Bure Zone Libre, BureStop55, CEDRA, EODRA, les Habitants Vigilants de Gondrecourt, Meuse Nature Environnement, MIRABEL – Lorraine Nature Environnement

Communiqué du 18 mai 2017

Ce 18 mai, le conseil municipal de Mandres-en-Barrois était convoqué pour voter sur le sort du Bois Lejuc, suite à l’annulation par le tribunal administratif de Nancy de la délibération qui s’était tenue le 2 juillet 2015 à bulletins secrets dans des conditions irrégulières. Sous « surveillance » policière massive, la cession du Bois Lejuc à l’Andra a été votée par 6 voix contre 5.

Les associations dénoncent un simulacre de démocratie, la militarisation du territoire et l’action de l’Andra pour acheter les consciences. Des recours sont annoncés pour mettre en lumière les conflits d’intérêts qui affectent plusieurs conseillers municipaux.

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Usage excessif de la force lors des manifestations des Gilets Jaunes

Publié le 17.12.2018.

Les forces de l’ordre ont utilisé des flashball, des grenades de désencerclement et des gaz lacrymogènes contre des manifestants majoritairement pacifiques. Nous avons pu recenser de nombreux cas de recours excessifs à la force par des policiers.

Il est vrai que le maintien de l’ordre pendant les manifestations est une tâche délicate et que certains manifestants ont commis des actes violents et illégaux, mais il n’en reste pas moins indispensable de respecter le droit français.

Les policiers ont le devoir de maintenir l’ordre public et, ce faisant, ne peuvent recourir à la force que lorsque cela est strictement nécessaire. Lorsque le recours à la force est inévitable, ils doivent en user avec retenue.

Selon les chiffres officiels, 1 407 manifestants ont été blessés, dont 46 grièvement, depuis le début des manifestations le 17 novembre 2018.

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La lettre de Christine Renon

Source : Tilekol

3 Oct 2019

Le samedi 21 septembre 2019, Christine Renon, directrice d’école, s’est suicidée sur son lieu de travail. Avant de mettre fin à ses jours, elle a écrit une lettre dans laquelle elle explique ses conditions de travail. POUR NE PAS L’OUBLIER, et parce que son décès ne doit pas être inutile, j’ai choisi de publier ici le texte de la lettre qu’elle nous a laissée.

Monsieur l’Inspecteur, Mesdames et Messieurs les Directeurs,

Aujourd’hui, samedi, je me suis réveillée épouvantablement fatiguée, épuisée après seulement trois semaines de rentrée.

Les soucis depuis bien avant la rentrée se sont accumulés, c’est le sort de tous les directeurs malheureusement.

Il n’y a que les Inspecteurs/trices générals qui annoncent en réunion la voix légère que les directeurs ont de très lourdes responsabilités et qu’il vaut mieux être à leur place qu’à la nôtre, mais comment pensent-ils à améliorer nos conditions d’exercice ?

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En soutien aux Urgences Maternité

Source : Interurgences
- Publié par Hugo Huon

le 24 Septembre 2019

Nous relayons la tribune envoyée par la maternité de l’hôpital Lariboisière et cosignée par une quarantaine de soignant.e.s du service. Là, une petite salle sert de lieu d’hébergement aux personnes les plus vulnérables. Les jeunes parturiantes et leurs bébés sont parquées dans un espace de quelques mètres carrés. Encore une fois l’hôpital est tiraillé par ses évolutions historiques contradictoires, entre les missions sociales (que le ministère refuse de qualifier depuis le début du mouvement de grève), l’hyper spécialisation et la rigueur budgétaire. Est entendu évidemment par “l’hôpital” que ce sont les soignant.e.s qui sont exposés à ces catastrophes humaines. Si ce n’est qu’une question d’organisation, peut-être sera-t-il proposé de déplacer ces personnes dans un autre placard plus excentré afin de majorer encore l’invisibilité de ces situations ? L’effondrement de la sphère sociale est contributive de la crise de sens que traverse les soignants de l’hôpital public. Il serait bon de s’en rappeler dans les débats actuels.

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Droits  /  Lois
Etat d’urgence

Craintes sur la mise en oeuvre de l’état d’urgence confirmées par une nouvelle loi

Source : le Défenseur des droits. Communiqués de presse

22 Juillet 2016

Prenant connaissance de la nouvelle loi sur l’état d’urgence, le Défenseur des droits constate avec consternation que ce texte confirme complétement les craintes qu’il a exprimées depuis la mise en œuvre de ce régime d’exception, à la fin de 2015.

Non seulement l’état d’exception devient un état normal de notre législation, mais celle-ci comporte des mesures permanentes restrictives des libertés qui vont au-delà de la loi pénale du 3 juin et des différents textes adoptés en matière de renseignement et de lutte anti-terroriste.

Rompant l’équilibre entre les exigences de la sécurité et les garanties des libertés, le droit français vient ainsi d’affaiblir durablement l’État de droit qui a fait la force de notre République.

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Attentats de Paris

M. le Président, préservez nos libertés

[15/01/2015]

Après les condamnations des attaques sanglantes de la semaine dernière, des millions de personnes ont témoigné leur indignation et leur solidarité, signe d’un très fort attachement aux libertés fondamentales. Et pourtant, dans les jours qui ont suivi ces attaques, des dizaines d’actes violents et discriminatoires visant des personnes et des lieux de culte ont été signalés.

Amnesty International s’inquiète aujourd’hui de la recrudescence, dans le débat public, de propos remettant en cause les droits humains : propos haineux et stigmatisation de populations en raison de leurs origines ou religions, injonctions de réduire certaines libertés, appels à une surveillance de masse des communications…

L’Etat est le premier garant du respect des droits et des libertés.

Monsieur le Président,

Les attentats tragiques des 7 et 9 janvier dernier en région parisienne contre la rédaction de Charlie Hebdo, contre les forces de l’ordre et contre des personnes de confession juive m’ont profondément bouleversé-e.

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La démocratie est en danger ! (Partie 2/2)

Source : SYTI.NET, le site "coup de coeur"
- Par Sylvain Timsit
- La démocratie est en danger ! (Partie 1/2)

5 octobre 2008

Ces dernières années, la démocratie et les libertés n’ont cessé de se réduire dans les pays occidentaux, sous le double prétexte du terrorisme et de la délinquance. Il est désormais temps d’exiger de nos gouvernements la restauration de la démocratie.

La démocratie est actuellement agonisante, sous l’effet conjugué du terrorisme mais aussi du libéralisme.

Le terrorisme a servi de prétexte à l’instauration de lois radicalement contraires aux droits de l’homme dans presque tous les pays occidentaux. US Patriot Act, loi C36, loi Perben, loi sur la sécurité intérieure, toutes ces lois ont en commun de légaliser l’espionnage de la vie privée et d’autoriser l’emprisonnement d’une personne sans jugement et pour une durée illimitée.

Il s’y ajoute des moyens de contrôle toujours plus nombreux et sophistiqués de la vie privée (super-fichiers policiers, contrôle des mails et des communications téléphoniques, caméra de surveillance, etc).

Par ailleurs, l ’excès de liberté accordé aux entreprises engendre l’appauvrissement de la population, la précarité généralisée, l’insécurité sociale, et l’exclusion d’un nombre toujours plus grand de personnes.

Pour survivre, une partie de ces exclus est amenée à commettre des actes délictueux. Un "effet secondaire" du libéralisme est l’augmentation de la délinquance, à laquelle les états répondent par des lois de plus en plus répressives.

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Pénaliser les clients de la prostitution : un ticket pour la clandestinité

05 novembre 2013

La ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, déclarait vouloir « éradiquer » la prostitution et, à cette fin, réformer l’arsenal pénal français pour pénaliser les clients de la prostitution.

L’équation « pénalisation des clients = éradication de la prostitution » n’est pas nouvelle. Elle vient d’être reprise par une proposition de loi déposée par la députée socialiste Maud Olivier qui crée une « interdiction d’achat d’acte sexuel ». Osons le dire : derrière cette nouvelle mesure répressive se cache une véritable régression sociale. Sous bien des aspects, ce texte demeure pour nous, acteurs de terrain, mensonger, dangereux et inefficace.

Mensongère, cette proposition l’est en tournant le dos aux expériences déjà menées en la matière, notamment en Norvège ou en Suède, expériences qui, loin de prouver leur efficacité en matière « d’éradication de la prostitution », témoignent d’une précarisation accrue des personnes se prostituant [1]. Les effets néfastes de ces lois sont en tous points semblables à ceux unanimement constatés en France suite à l’instauration en 2003 du délit de racolage passif : éloignement des structures de soins, de dépistage et de prévention, isolement des personnes et exposition accrue aux violences et à l’exploitation, stigmatisation, accès aux droits entravé.

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Le ras-le-bol d’un chef de service d’urgence parisien

Titre et introduction : Libération
- Par ERIC FAVEREAU

29 septembre 2012

Pierre Taboulet quitte son poste à l’hôpital Saint-Louis et s’en explique dans une lettre.

Le docteur Pierre Taboulet est un de ces chefs de service d’urgence parisiens comme le système sait en produire : l’homme est chaleureux, dévoué au service public, un peu rebelle aussi, mais il est surtout un très bon médecin.

Mais voilà, il en a marre. Il a 50 ans, il arrête, quitte sa chefferie des urgences de l’hôpital Saint-Louis à Paris, signe d’un malaise évident. Il vient d’écrire, le 17 septembre, à la directrice générale de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris, et au directeur de la politique médicale pour expliquer son geste.

Au-delà de ce cas particulier, il y a manifestement quelque chose qui ne tourne pas rond dans les services d’urgence parisiens, des services pourtant centraux car véritables portes d’entrée pour l’établissement. L’hôpital Pompidou et celui de Tenon ont eux aussi changé de titulaire récemment. Ce n’est plus un symptôme, cela devient presqu’une crise.

Voilà sa lettre de sa démission.

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Une chercheuse dénonce l’"indifférence" qui touche la santé au travail et l’impunité des "crimes industriels".

Source : AFP

5 août 2012

Une chercheuse, spécialiste des cancers professionnels, refuse la Légion d’honneur décernée par la ministre du Logement Cécile Duflot pour dénoncer l’"indifférence" qui touche la santé au travail et l’impunité des "crimes industriels".

Dans une lettre adressée à la ministre, Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche honoraire à l’Inserm, demande à la ministre d’intervenir pour "la remise en cause de l’impunité qui, jusqu’à ce jour, protège les responsables de crimes industriels".

"Je ne fais pas ce geste contre Mme Duflot", précise à l’AFP la présidente de l’association Henri Pézerat (santé, travail, environnement) qui déplore que la crise économique occulte la santé des travailleurs et les questions environnementales.

"Ma démarche se veut un appel à la mobilisation citoyenne, mais aussi parlementaire et gouvernementale, pour le respect des droits fondamentaux à la vie, à la santé, à la dignité", écrit-elle en accompagnement de sa lettre à la ministre.

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Droits  /  Politique  /  Social
Précarisation de l’emploi

Flexisécurité : Un ANI qui nous veut du mal

ANI : Accord National Interprofessionnel

28 avril 2013

Rarement un Accord national interprofessionnel (ANI) aura entériné autant de reculs pour les salarié-e-s que celui conclu le 11 janvier 2013 entre le patronat et trois syndicats, validé qui plus est, par un pouvoir... de gauche.

"Ce texte est truffé de mauvais coups à partir de déclarations de progrès" Jacqueline Fraysse (Députée PCF)

L’ANI : un nouveau modèle au service de la sécurisation du licenciement.

- Introduction, source : Syndicat de la magistrature

Au terme de 3 mois de négociations, 3 organisations syndicales (CFDT,CFTC et CGC) et le patronat ont abouti à un accord national interprofessionnel intitulé « pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels de salariés », que François Hollande et le gouvernement ont dit vouloir transcrire "fidèlement" dans la loi.

Malgré certaines "avancées" saluées par les syndicats signataires visant à accorder de nouveaux droits en cas de perte d’emploi, cet accord, en facilitant les licenciements et en réduisant considérablement le contrôle du juge sur l’exécution et la rupture du contrat de travail, constitue une grave régression pour les droits des salariés et une nouvelle source de précarité.

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Rencontre François Hollande - Roi du Bahreïn : six organisations réagissent

Source : Reporters sans frontières
- Crédit photo : Nadège Puljak, AFP

Publié le jeudi 2 août 2012.

Six associations de défense des droits de l’Homme, dont Reporters sans frontières, rendent publique une lettre adressée au président de la République française dans laquelle elles expriment leur inquiétude après une rencontre entre le président de la République et le roi du Bahreïn le 23 juillet dernier. Rencontre qui n’a fait l’objet d’aucune communication publique.

La publication de cette lettre intervient trois jours avant que la Haute cour d’appel de Manama examine l’appel introduit par le défenseur des droits de l’Homme Nabeel Rajab suite à sa condamnation à trois mois de prison le 9 juillet dernier. De nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme considèrent que Nabeel Rajab a été condamné uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression.

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Christiane Taubira victime d’un racisme pur et dur

Source : Libération
- Interview de Pascal Blanchard recueillie par Sonya Faure

30/10/2013

L’historien Pascal Blanchard revient sur les attaques dont la ministre est victime.

Des cris de singe, des bananes brandies, des dessins de guenon. « Je n’ai rien à dire à des personnes qui profèrent de telles paroles, qui sont je le rappelle, un délit. » Hier encore, interpellée sur les insultes racistes qu’elle essuie régulièrement, Christiane Taubira a rappelé sa ligne : ne pas surréagir sur les attaques à sa personne, mais s’inquiéter des paroles racistes proférées avec une impunité de plus en plus grande. Pascal Blanchard est historien, il a notamment codirigé la France noire en 2011 et la France arabo-orientale, qui vient de sortir aux Editions La Découverte.

C. Taubira est la cible d’insultes racistes de plus en plus brutales. Pourquoi ?

L’erreur serait de penser que cette brutalité n’existait pas avant. En réalité ce qui était invisible est rendu visible, un interdit a sauté. Des mots qui étaient il y a peu de l’ordre du scandale ou de l’interdit surgissent sur la scène publique : lors de manifestations ou dans les reportages télévisés. Ce qu’on entendait jusqu’alors dans les stades de foot – des cris de singe à l’entrée des joueurs sur le terrain, des phrases comme « il y a trop de Noirs dans l’équipe de France » – est dit désormais tout à fait ouvertement contre une ministre.

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Cristina, demi-soeur cachée d’Edvige

Source : LDH

samedi 2 août 2008

C’est en lisant la délibération de la Cnil consacrée au projet de décret créant le fichier Edvige [1] que l’on apprend la création d’un autre fichier. Mais aucune information n’est donnée sur Cristina (centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et les intérêts nationaux), en dehors du fait que cet outil sera mis à la disposition du tout nouveau “FBI à la française”.

Lire aussi : Analyse du recours contre le décret créant le fichier CRISTINA

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Droits  /  Prisons

Loppsi 2 : vers le contrôle social total

Source : LDH-Toulon

Paris, le 9 février 2010

Le projet de « loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure » (Loppsi), dont les députés entament la discussion, est porteur d’un saut qualitatif considérable dans la construction d’une société de la surveillance, du soupçon et de la peur.

Même s’il se présente comme un fourre-tout hétéroclite, sa logique est claire : il s’agit de renforcer, d’intégrer et de concentrer tous les instruments disponibles de fichage, de traçage et de contrôle social dont les gouvernants actuels sont sans cesse plus demandeurs.

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Nanomonde

Nanotechnologies, c’est maintenant qu’il faut les combattre

Source : Nanomonde

mardi 1er septembre 2009

Bayer, L’Oréal, Unilever, Nestlé, Arkema, IBM, etc. Les multinationales investissent depuis des années dans les nanotechnologies, un marché évalué à mille milliards de dollars en 2015. Agro-alimentaire, automobile, textile, électronique, cosmétiques, bâtiment, pharmacie, armement, etc : de nombreux secteurs sont concernés.

Les gouvernements financent ces recherches, dont ils attendent un surcroît de puissance économique et militaire. Nicolas Sarkozy a lancé le plan Nano-Innov pour la France : un investissement de 70 millions d’euros pour 2009, qui s’ajoute au financement public de laboratoires et d’entreprises (CEA, STMicroelectronics, etc). A Grenoble, le premier pôle européen de nanotechnologies, Minatec, a été inauguré sous protection policière en 2006.

Nous n’avons jamais été consultés sur ces choix technologiques, qui doivent, selon les chercheurs et industriels, "révolutionner nos vies". Un bouleversement comparable, du point de vue historique, à l’introduction de l’électricité et de l’informatique ; et du point de vue de la menace, au nucléaire et aux OGM.

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60 ANS Á TAUX PLEIN, LE VRAI PROGRÈS !

Nous voulons des retraites décentes !

Vit-on pour travailler, ou travaille-t-on pour vivre ?

16 février 2010

Le Village Fédéral avait fait des retraites l’une de ses 10 priorités à l’occasion de l’élection présidentielle de 2007. Mais le gouvernement actuel continue de les dégrader, bardé qu’il est de tabous, d’idéologie, de certitudes et de fausses évidences.

Nous voulons une réforme équitable qui permette de maintenir un niveau de vie décent pour les retraités, et nous pensons que la façon dont un pays traite ses aînés est un indicateur de son degré de civilisation.

En France, un million de retraités vivent actuellement sous le seuil de pauvreté. La moitié des retraités Français qui prennent aujourd’hui leur retraite perçoivent moins de 1000 € par mois. On comprend mieux pourquoi Nicolas Sarkozy propose de reprendre un travail cumulé avec la retraite. Deux arguments sont avancés afin de justifier la démarche du gouvernement prônant l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge légal. Les prétextes sont l’allongement de la durée de vie et le déficit.

L’allongement de la durée de vie est constamment mis en avant par la propagande gouvernementale et ses relais médiatiques, mais jamais la croissance économique (de 15% ses dix dernières années), démographique (avec dix millions de Français de plus en trente ans), et les gains de productivité (d’après les spécialistes, la France est la championne du monde sur le taux horaire), compensant pourtant largement ce paramètre. Et quand on demande aux Français si ils veulent travailler plus longtemps, une écrasante majorité ne le souhaite pas (et notamment dans des emplois pénibles).

Quant aux déficits, selon Thomas Piketti (économiste) "on fait peur aux gens en créant du déficit. Par exemple les exonérations des heures supplémentaires coûtent 3 milliards d’euros par an aux caisses de retraites". Il s’agit bien là de détruire le système par répartition sous prétexte de le sauver. La crise a pourtant gravement discrédité le système par capitalisation.

Régression sociale et incohérence économique, tels sont les jugements que l’on peut d’emblée porter sur la réforme qu’on cherche à nous imposer. Une lourde amputation du niveau des pensions y est tranquillement programmée. Nous refusons la régression sociale en cours et proposons, avec d’autres, une autre logique, car non seulement on appauvri les retraités actuels et futurs depuis 1993, mais en plus le déficit s’accroît.
Si cela ne marche pas, c’est parce que l’objectif n’est pas la périnnisation du système, bien au contraire.

Le gouvernement voudrait dégoûter les Français du système par "répartition" qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Il semble à ce jour avoir choisi le passage en force en plein été ou juste après, comme la droite l’a déjà fait en 1993 et 2003.
L’objectif réel de l’exécutif et du MEDEF en baissant le niveau des pensions ( le gouvernement affirme que la baisse des pensions est écartée : Mensonges : Si l’on allonge la durée de cotisation et que l’on change l’âge légal, il sera plus difficile d’obtenir un "taux plein" et cela reviendra à baisser les pensions) est en effet de faire de la place pour les fonds privés et une retraite par capitalisation. Cela explique pourquoi ce gouvernement et les mêmes dans les précédents ignorent ostensiblement toutes solutions allant à l’encontre de leurs intérêts, quitte à précariser encore un peu plus la population. Or dans les pays où s’applique le système par capitalisation, des familles peuvent se retrouver sans rien après une vie de travail. Il s’agit de défendre l’intérêt général contre des intérêts particuliers alléchés par des perspectives de juteux profits.

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Indignés

Nous sommes les 99%

Source : OCCUPY FRANCE

12 novembre 2011

Nous sommes les 99%, nous sommes indignés.Nous sommes la créativité, les rires, les sourires, nous sommes les vrais acteurs de ce monde.Nous sommes mal logés, mal payés, précarisés, nous payons de notre santé la crise environnementale, la crise économique et la crise sociale.

Nous devons nous serrer la ceinture toujours plus pour payer la crise créée par les 1 pour cent restant.Nous sommes les 99%, nous refusons que le 1% décide de notre avenir et de l’avenir du monde à notre place.

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Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l’électeur

30 mars 2007

Le vote électronique est un terme général qui englobe deux familles de systèmes :

les ordinateurs de vote (“machines à voter”)[1] sont placés dans les bureaux de vote. Ils enregistrent les votes et les dépouillent, sans s’occuper de l’identification de l’électeur ni de son émargement. Trois fabricants sont autorisés depuis 2004 : Nedap (néerlandais), ES&S (américain) et Indra (espagnol). Quelques dizaines de villes les utilisent, dont sept de taille moyenne : Amiens, Boulogne- Billancourt, Brest, le Havre, Reims, Le Mans, et Mulhouse. D’autres villes les ont jugés insatisfaisants : Cannes, Grenoble, Sceaux et St Denis. Plus d’un million d’électeurs sont concernés.

le vote par internet s’effectue depuis n’importe quel ordinateur, par exemple à son domicile. Identification et émargement sont gérés. Contrairement aux ordinateurs de vote, il reste expérimental[2] .

En France, il n’est autorisé que pour les expatriés, et seulement pour élire l’AFE (Assemblée des Français de l’Étranger), comme au mois de juin 2006. un intermédiaire entre les deux précédents est à l’étude : les kiosques électroniques. Il s’agit de terminaux placés dans les bureaux de vote, et connectés à des serveurs faisant tourner un logiciel de vote par internet. Identification et émargement sont gérés.

Notre préoccupation vient d’une part, de l’extrême difficulté [3] à contrôler le fonctionnement des ordinateurs de vote, dès lors qu’aucune “trace papier” n’existe plus ; et d’autre part, que le contrôle de l’élection échappe totalement aux citoyens et aux assesseurs, par suite de l’utilisation de technologies sophistiquées.

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Appel national contre l’irradiation des aliments

24.02.2004

La production et la consommation d’aliments irradiés représentent de nombreuses menaces pour la santé publique (perte de nutriments et de vitamines dans les aliments irradiés, augmentation des risques de cancer, de malformation, et de carences nutritionnelles) et pour l’environnement (multiplication des risques liés au transport et à l’utilisation de substances hautement radioactives dans les centrales d’irradiation des aliments).
L’irradiation des aliments se généralise sans aucun débat démocratique, et cela alors même que ce procédé touche au quotidien tous les citoyens, avec des conséquences sur la santé, et la qualité de l’environnement.

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Des pesticides dans les deux tiers des eaux Françaises

ET DANS LA MOITIE DES FRUITS ET LEGUMES...

12.06.2004

Les deux tiers des eaux françaises sont contaminées par des pesticides, selon les contrôles effectués en 2002 et qui viennent d’être publiés par l’Institut Français de l’Environnement. 75% des points contrôlés en rivière et 57% des analyses des nappes souterraines présentaient au moins un pesticide.

(AFP) Les captages d’eau potable ne sont pas épargnés : 39% des prises d’eau en rivière présentent des niveaux de pesticides rendant nécessaire un traitement, et 21% en eau souterraine.

Les pesticides, dont la France est le troisième utilisateur mondial, sont utilisés principalement par l’agriculture pour lutter contre les mauvaises herbes, les insectes et les maladies.

Ils sont suspectés d’entraîner des malformations congénitales chez les garçons, une diminution de la fertilité masculine et des troubles neurologiques.

Sans apporter de réponse au sujet des pesticides, le ministère de l’Ecologie proposait en de taxer les sacs d’engrais azotés, responsables des nitrates qui polluent les eaux et les sols.

Mais 3 jours avant la publication du rapport sur l’eau, le ministre de l’Agriculture Hervé Gaymard a annoncé que le projet de taxe "azote" était enterré, après un arbitrage de l’Elysée.

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Pourquoi sortir du nucléaire

Pour en savoir plus ...Sortire du nucléaire

24/09/2005

Un accident nucléaire, c’est une région entière inhabitable pendant des milliers d’années, et des victimes innombrables. Peut-on se permettre de courir un tel risque ?

Il n’existe aucune possibilité d’élimination des déchets radioactifs : ils sont dangereux aujourd’hui et pour des dizaines de milliers d’années.

Le coût réel de l’électricité nucléaire est sous-évalué. Elle est en réalité très chère quand on prend en compte l’ensemble de ses coûts : recherche publique, démantèlement des centrales, gestion des déchets pendant des milliers d’années...

Le nucléaire produit peu de gaz à effet de serre, mais il contamine la terre pour des millions d’années. Il ne faut pas choisir entre la peste et choléra. Ni nucléaire, ni effet de serre : tel doit être l’objectif d’une politique énergétique responsable.

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Nucléaire : ITER, l’arnaque...

Appel pour le NON à l’ITER

Source/pétition : Sortir du nucléaire

23/09/2005

APPEL pour le NON à ITER et pour le OUI aux économies d’énergie, aux énergies renouvelables, et au choix démocratique des citoyens.

Les signataires du présent appel dénoncent la décision absurde et antidémocratique de l’Etat français et de la Commission européenne qui, sans l’aval de la population et sans tenir compte des fortes réticences de scientifiques de premier plan, ont décidé de la construction du réacteur ITER.

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Argent public : détournements et gaspillages

LES ELUS DILAPIDENT L’ARGENT PUBLIC ET S’EN METTENT PLEIN LES POCHES !

Source : Vive la Liberté
- Par VERDI

28/09/2005

Ils accusent les chômeurs, les retraités, les fonctionnaires, les assurés sociaux, alors que 50 à 100 milliards d’euros sont détournés ou gaspillés chaque année !
Ceux-là mêmes qui votent les lois contre les plus fragiles n’ont cessé d’augmenter leurs indemnités et de s’octroyer des avantages financiers liés à leurs fonctions ou mandats.

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Le regne des crétins

OU L’INTELLIGENCE EN VOIE DE DISPARITION

09/11/2005

Vive la déchéance de la nature humaine ! Après 3 millions d’années d’évolution, l’être humain est entré dans la phase de régression qui prélude à sa disparition : Regardez autour de vous !

Il y a ceux qui ne doutent de rien ! Il y a ceux qui doutent de tout ! Les premiers sont convaincus de leur supériorité, ce sont les plus cons. Ils sont partout, ils envahissent tout : le pouvoir, la télé, les médias, Internet, les syndicats, les partis...

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Suppression de la loi accouchements sous x

le 26/09/2005

Bref historique

L’accouchement sous X n’est pas né sous Vichy, contrairement à ce que l’on affirme parfois péremptoirement. Ce régime l’a simplement organisé et facilité. Officiellement, il s’agissait d’éviter infanticides et expositions. Officieusement, les mauvaises langues que nous sommes se permettent d’ajouter qu’en temps de guerre et en l’absence de nombreux maris et fiancés, la volatilisation opportune d’enfants imprévus arrangeait bien des familles.

Des "tours" de triste mémoire, ces bâtiments placés à l’entrée d’un couvent ou d’un hospice où l’on pouvait laisser l’enfant en toute discrétion à "l’abandon à bureau ouvert" pratiqué au début du vingtième siècle - on y déposait le nourrisson après avoir répondu à quelques questions facultatives : l’abandon anonyme est une pratique ancienne ; l’esclavage et le travail des enfants aussi...

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Pour nous la gauche, une vision du monde...

Source : Reso.net

23 août 2005

Il y a toujours deux manières de voir le monde...

Soit on considère qu’il y a un ordre naturel des choses contre lequel on ne peut rien si injuste qu’il puisse être parfois et qu’il faille s’en accommoder ou s’y adapter.

Soit on considère que le monde tel qu’il est le résultat d’un ensemble de logiques sur lesquels l’homme a prise notamment parce qu’il en est à l’origine.

Il y a donc une vision conservatrice de la société qui préserve les situations acquises et qui est donc toujours attachée à la notion d’ordre. Et une vision progressiste qui prétend renverser les situations acquises si elles sont injustes et qui est attaché à l’idée de mouvement.

On peut objecter qu’aujourd’hui quand la gauche adopte comme mot d’ordre "ne touchez pas à nos acquis" et quand la droite s’attaque à des réformes nécessaires maintes fois reportées, les choses sont inversées.

Mais il faut se méfier de ces effets d’un moment et regarder les choses sur la durée et en profondeur.

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Santé : les vraies causes du déficit de la sécu...

Source : Syti.net , le site "coup de coeur".

05/09/2005

Visiblement, le gouvernement n’a pas du tout l’intention de lutter contre les 4 principales causes du déficit de la Sécurité Sociale, à savoir :

1 - La surconsommation de médicaments et de prestations médicales, du fait de prescriptions inutiles dont le seul but est d’augmenter le chiffre d’affaire des industries médicales et pharmaceutiques.

Pour cette industrie, la surconsommation est doublement productive car elle détériore la santé des patients du fait des effets secondaires des médicaments, ce qui contribue à augmenter encore la demande en soins médicaux. Le tout aux frais de la "sécu"...

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Archives Résistance
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