Economie : croustillant !

• "Il vaut mieux être actionnaire d’une société dont les salariés sont exclusivement concentrés sur la France que d’une société anglaise dont les salariés sont autant au Royaume Uni qu’aux Etats-Unis", écrivent les rédacteurs de la recherche.

• A l’instar de deux autres grands pays latins, l’Espagne et l’Italie, mais aussi de la Suisse, la France, selon CLS, est moins touchée du fait du faible poids des mécanismes de capitalisation.

Meilleure résistance aux chocs conjoncturels due au poids du système par répartition qui joue, à l’inverse, comme un handicap dans les bonnes périodes de la Bourse.

• Le compte d’exploitation des entreprises françaises " est plus rigide (charge constante) comparé à celui des entreprises anglaises et américaines qui peuvent, elles, tirer profit du sous- provisionnement dans un marché porteur ", observe l’équipe du CLS.

- Influence de la pyramide des âges :

Quant à la dimension sectorielle, les segments de la cote (des entreprises) les plus exposés au risque retraite sont ceux de l’automobile, des financières, des produits de base et de la mécanique. A l’inverse, les secteurs du luxe, de la pharmacie et des TMT figurent parmi les moins concernés.

• La ligne de partage entre ces deux catégories d’entreprises est dessinée par l’influence de la pyramide des âges (défavorable pour les activités industrielles classiques et "anciennes", moins pénalisant sur les segments à plus fort contenu technologique). La répartition par classes d’âge des salariés déterminant la charge induite par les engagements de plan de retraite.

Au total, " la combinaison "vieille industrie" et exposition géographique anglo-saxonne est a priori la plus défavorable.

• Les entreprises françaises (répartition oblige !) sont relativement moins exposées tant que leur effectif reste prioritairement domestique ", concluent les analystes de CLS.

-Sousmarin vert

Un militant pour le futur, explorateur des nouvelles tendances, des nouveaux modes de vie.