Communiqué
Sur fond de restructurations et de difficultés croissantes à boucler les fins de mois,, un peu partout le mécontentement grandit, les mobilisations pour les salaires se développent. Des grèves et des débrayages touchent aussi bien le secteur privé que le secteur public. Au niveau européen, la colère du monde du travail s’est exprimée le 5 avril lors de la manifestation de Ljubljana.
Le mouvement des lycéens et des personnels de l’Education Nationale, prend une dimension majeure : son extension peut amener la population à rompre avec une certaine forme d’attentisme.
Les attaques multiples contre toutes les prestations sociales et la précarisation généralisée sont insupportables. Nombreux sont les salarié-e-s qui attendent que les mécontentements se transforment en un mouvement d’ensemble qui mettrait un coup d’arrêt aux attaques généralisées contre les acquis sociaux.
Chacun-e le sent, beaucoup l’affirment : la seule loi que ce gouvernement connaisse c’est le rapport de force. Des dizaines de milliers de militant-e-s des syndicats sont sans conteste disponibles pour la lutte, mais la faiblesse de l’opposition parlementaire et le peu d’entrain des confédérations syndicales à appeler ensemble à la mobilisation contre les attaques gouvernementales favorisent l’émiettement des ripostes.
La crise alimentaire, les émeutes de la faim qui touchent les pays pauvres illustrent la barbarie du sytème capitaliste. Dans beaucoup de pays, la résistance se développe, du Vietrnam à la Roumanie (Dacia). Travaillant ici, dans les conditions des pays ou la main d’oeuvre est sous-payée, les sans-papiers relèvent la tête.
Pour construire une alternative, pour refuser l’avenir de travailleurs précarisés, consommateurs infantilisés, et citoyens passifs que veulent nous imposer la Droite et le MEDEF, il faudra lier toujours plus l’écologie, la justice sociale, la démocratie active, et la solidarité avec les peuples du Sud.
Les Alternatifs
débat "Pour un printemps des luttes" - construire des alternatives
Paris 11e vendredi 16 mai 2008 à 19h30
AGECA
177 rue de Charonne
Métro Alexandre Dumas ou Charonne
débat 19h30-22h30 à l’AGECA avec
* Bernard Defaix (porte-parole de la Convergence nationale pour les services publics),
* des représentants d’ATTAC et de Solidaires,
* des militant-e-s engagé-e-s dans les mouvements sociaux