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Non à la privatisation de la posteSource : Pas touche à la Poste ! / 5 novembre 2008 La direction de La Poste et le gouvernement ont confirmé qu’ils préparaient un projet d’ouverture du capital et donc de privatisation de La Poste. Signer la pétition : Pas touche à la Poste ! Voir les signataires : Pas touche à la Poste ! Non à la privatisation de la posteSource : SudPTT Le Président Bailly, en présence du directeur de l’Agence des Participations de l’Etat a confirmé le projet de privatisation de La Poste. L’option présentée est une transformation en SA, répondant aux règles du droit privé et détenue en majorité par l’Etat à l’image de France Telecom. Pour SUD PTT cette « Société Anonyme Publique » n’est qu’un artifice destiné à donner le change et prêt à évoluer à tout moment comme France Telecom dont les dérives managériales on coûté quelques milliards à la collectivité malgré un marché favorable ce qui n’est pas le cas du courrier. Pour justifier une telle évolution, les dirigeants de La Poste évoquent la charge de la dette qui limiterait leurs ambitions de croissance externe. Cet argument est doublement irrecevable. A titre de comparaison, ce ratio est de 7 pour TNT, l’opérateur néerlandais, pourtant très souvent pris en exemple. Il est, de plus, important de souligner que plus du tiers de la dette de La Poste française est la conséquence d’une contribution de 2 milliards d’euros au budget de l’Etat en 2006 dans le cadre du dossier retraite. D’autre part, ouvrir le capital pour financer des achats à l’étranger notamment n’est pas une idée nouvelle. C’était déjà l’argument avancé pour justifier le changement de statut de France Télécom en 1996. Le résultat en a été brillant avec 70 Milliards d’euros de dettes en 2001. Si la situation économique de l’opérateur s’est améliorée depuis, c’est au détriment de son personnel et du service public. La fédération Sud-PTT condamne avec la plus vive énergie tout projet de changement de statut de La Poste. Une transformation de l’EPIC en société anonyme, quelle que soit la part du capital détenue par l’Etat, la pousserait inévitablement dans une logique exclusivement financière ; une logique incompatible avec le service public. La rentabilité financière et le montant des dividendes sont les critères retenus par les investisseurs, pas la qualité de service rendu aux populations ! Contre la fin du service public postal : organisons la contre offensiveLa Poste : syndicats, associations et politiques discutent d’un référendum PARIS, 4 sept 2008 (AFP) - Syndicats, associations et partis de gauche qui réfléchissent à un appel commun à un référendum sur la "privatisation" de La Poste, ont convenu de se revoir la semaine prochaine, à l’issue d’une première réunion jeudi soir à Paris. "Il y a un large consensus pour dire que l’idée d’un référendum est intéressante, mais certaines organisations ont besoin d’en discuter en interne", a indiqué à l’AFP Régis Blanchot (Sud-PTT) à l’issue des discussions qu’il a jugé "constructives". Des représentants d’autres syndicats de La Poste (CFTC, FO et CGT), de la FSU, d’associations (Attac, DAL, convergence des collectifs de défense des services publics) et de partis politiques (PS, PCF, MRG, Verts, LCR) participaient également à la réunion. "Nous nous retrouvons le vendredi 12 septembre pour finaliser un appel commun", a ajouté M. Blanchot. De son côté, Jean-François Dannely représentant la CGT-PTT, premier syndicat à La Poste, a indiqué que sa fédération "n’avait pas opposé de refus à l’idée d’un référendum" : "la CGT a déjà exigé des référendums pour EDF et GDF mais nous avions besoin d’avoir un échange avec les autres organisations", a-t-il indiqué. "Notre présence ce soir à la réunion est une réponse en soit", a ajouté M. Dannely. Toutes les organisations présentes "ont apporté leur soutien" à la journée (de grève et de manifestations des postiers) prévue le 23 septembre à l’appel de cinq syndicats de La Poste contre la transformation de l’établissement public en société anonyme dès 2010, synonyme pour eux de "privatisation", a précisé M. Blanchot. L’article 11 de la Constitution permet au président de la République, sur proposition du gouvernement ou du Parlement, de soumettre à référendum un projet de loi portant "sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent". Cette idée, soutenue par le quotidien Libération, a été lancée par plusieurs syndicats (FO, CFTC et Sud) de La Poste, mais pas par la CFDT. Mercredi matin, le secrétaire confédéral de la CGT Jean-Christophe Le Duigou s’est déclaré "a priori" favorable à un référendum, jugeant "légitime" que les Français se prononcent sur l’avenir de La Poste. ÀÀ
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