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Graves pénuries alimentaires dans 36 paysSource : ONU / 1 mars 2005 Au moins 36 pays, dont 23 situés en Afrique, ont besoin d’aide alimentaire et une dizaine vont être confrontés à de mauvaises récoltes, indique lundi un rapport publié par l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Ces crises sont le plus souvent dues à des troubles civils et aux aléas climatiques. L’Afrique est le continent le plus touché. La situation est particulièrement préoccupante en Érythrée à la suite de plusieurs années de pluies faibles qui ont nui aux récoltes et à l’élevage. Au Soudan, la récolte sera inférieure à la moyenne du fait des conflits armés et de la sécheresse. En revanche, la situation alimentaire s’est améliorée en Éthiopie. Au Kenya, la médiocrité de la seconde récolte de maïs va aggraver les pénuries alimentaires dans certaines zones. En Somalie, une bonne récolte secondaire devrait améliorer les approvisionnements alimentaires dans les principales régions agricoles. Selon la FAO, au Zimbabwe, au Lesotho et au Swaziland, la situation alimentaire est précaire pour de nombreuses populations. En Afrique de l’Ouest, la situation alimentaire reste critique en Mauritanie et l’insécurité en Côte d’Ivoire continue de perturber les marchés agricoles. Sources : Cyberpresse AFFAIRES HUMANITAIRESDepuis la fin de la guerre froide, des millions d’enfants, de femmes et d’hommes subissent les conséquences de l’explosion des conflits ethniques, religieux et civils. En 1994, le conflit et les actes de génocide au Rwanda et la poursuite des autres crises, notamment en Afrique, en Asie de l’Ouest, en ex-Yougoslavie et dans certaines régions de l’ex-Union soviétique, ont mis à rude épreuve un système d’aide humanitaire internationale dont les efforts étaient déjà très sollicités. Les catastrophes naturelles touchent aussi un nombre croissant de personnes, notamment dans les pays en développement. Le bilan mondial a presque décuplé depuis les années 60, et 90% des victimes appartiennent à des pays en développement. Ces chiffres montrent à quel point la pauvreté, la pression démographique et la dégradation de l’environnement amplifient l’échelle des destructions. Les préjudices économiques dus aux catastrophes naturelles ont été multipliés par trois entre les années 60 et les années 80, et ils sont passés de 44 à 62 milliards de dollars entre 1991 et 1992, soit une augmentation de 40%.
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