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Crises financières : L’envers du décor...
Goldman Sachs face à la BCE…Source : LIESI / 29 juin 2008 Ceux qui ont vécu le krach d’octobre 1987 se rappelleront peut-être qu’il fut déclenché par des déclarations d’officiels de la Maison-Blanche. Ces dernières ont en effet servi de prétexte pour provoquer une « terrible secousse » en 48 heures sur toutes les places financières. Wall Street, comme d’habitude, conduisant le bal. D’aucuns, à l’époque, étourdis par la violence de la secousse, ont cru aux explications des spécialistes qui, pourtant, avant cela, pronostiquaient toujours de nouveaux sommets, justifiant leurs prédictions par des argumentations économiques ou monétaires. Après coup, ils avaient tort. En réalité, cette baisse a été totalement orchestrée ! Là où la plupart croient encore, en 1987 comme en 2008, qu’il y a une fatalité, l’un des membres de LIESI, actif sur le « floor » du Palais Brongniart en octobre 1987, voit les choses bien autrement. Et pour cause ! Mi-octobre 1987, un personnage qu’il connaît bien pour de multiples raisons, lui confie : « Ils vont provoquer une baisse soudaine des indices et le tout sera pacté en deux jours. On perdra 150 points et le lendemain 500 points ». Cela s’est passé exactement de cette manière. Inutile donc de préciser que depuis ce jour, les collaborateurs de LIESI n’apportent aucune crédibilité aux arguties des commentateurs de la grande presse. C’est tout bonnement manipulé et c’est pourquoi l’annonce du krach des subprimes a été faite par nos soins deux semaines avant qu’il ne se produise… Tout comme l’actuelle flambée du pétrole, soit dit en passant. Qui en parlait, il y a sept ans à l’exception de LIESI ? Les explications médiatiques des mouvements boursiers, monétaires, des matières premières ou des métaux précieux, etc., bref de tout ce qui dépend du jeu de l’offre et de la demande, ne servent que les mains qui manipulent les marchés, toujours pour enrichir une minorité au détriment du plus grand nombre, qui, lui, s’appauvrit dans le temps. Nous parlons de manipulation de cours. Les décisions concernant le type d’événement évoqué en 1987, tout comme le krach des subprimes, est le fruit de décisions prises par un petit groupe d’individus. Les discussions se font bien évidemment dans le secret. Voyons ce que dit Wikipédia du Bilderberg Group : « Le groupe Bilderberg, ou conférence de Bilderberg, ou encore Club Bilderberg est un rassemblement annuel et non-officiel d’environ 130 membres, dont la plupart sont des personnes d’influence dans les domaines des affaires, des médias et de la politique. L’idée de la création de ce groupement date de 1952. Depuis 1954, cette conférence réunit sur invitation environ 130 personnalités diverses issues du milieu des affaires, des études académiques ou politiques de différents pays. Ses membres, des hommes politiques, des industriels, et des banquiers, s’appellent eux-mêmes les ‘‘Bilderbergers” ou ‘‘groupe Bilderberg”. Aussi, du fait du caractère très confidentiel des conférences et de sa non-médiatisation, le groupe a longtemps été considéré par certains comme une société secrète. Parmi les reproches exercés à l’encontre de ce groupement, on notera la crainte de voir une structure collégiale abritant un petit nombre de personnes influentes et puissantes prendre des décisions importantes en économie ou en politique sans aucun contrôle démocratique par des tiers. Depuis la chute de l’empire soviétique, on reproche notamment à ce puissant lobby l’orchestration de la mondialisation économique. » C’est très basique, mais nous restons dans le conventionnel et c’est suffisant. N’est-ce pas déjà très clair ? Ajoutons seulement que cette confrérie secrète est essentiellement sous la coupe du groupe européiste, même si les éléments du groupe américain sont également présents. C’est à partir de confidences obtenues à l’issue des réunions du Bilderberg Group que LIESI a pu anticiper « le scénario » sur l’évolution des cours du pétrole. Par exemple, dans le numéro d’août 2004, LIESI avertissait des manigances des membres du Bilderberg Group : « “Nous courons toujours le risque d’un choc sur les marchés”. Tel fut le message livré par les prestigieux membres du Bilderberg à leur meeting annuel à Stresa, Italie, du 3 au 6 juin. Le Corriere della Sera du 5 juin rapporta brièvement que les Peter Sutherland de Goldman Sachs, John Brown de British Petroleum, et Jeroen van der Veer de Royal Dutch Shell, “dirent clairement aux participants qu’il existe un risque d’un nouveau choc pétrolier bien pire que celui qui frappa l’Ouest en 1973.” Cette réunion a marqué le 50è anniversaire de ce groupe très fermé, comprenant des noms tels que Rockefeller, Rothschild, Kissinger, ainsi que plusieurs membres de familles royales ». (Numéro 66) Aujourd’hui, seuls ceux qui ont foi en la propagande mondialiste et en ses relais médiatiques pourront gober la totalité du contenu de certains articles. Le groupe financier dominant les USA a alors demandé, en échange, que la BCE aide la FED dans sa gestion de la crise en ne montant pas ses taux d’intérêt. Réponse : il y eut un refus !
Réaction immédiate du clan américain sus la forme d’une curieuse annonce. Goldman Sachs… N’avez-vous pas souvent entendu parler de cette banque d’affaires américaine ces dernières années ? Encore une fois, voyons ce qu’en dit Wikipédia. GOLDMAN SACHS EST A L’ORIGINE DE LA DEBACLE RECENTE DES INDICES DE LA FIN JUIN.« C’est une étude de Goldman Sachs qui a jeté un froid sur New York. En effet, elle estime que les banques concurrentes vont devoir lever jusqu’à 65 milliards de dollars de capitaux pour faire face à de nouvelles dépréciations, qui vont continuer jusqu’en 2009. Automatiquement, ces informations ont plombé Wall Street en faisant chuter le Dow Jones. Je cite les analystes de Goldman Sachs : “Les banques ne vont pas commencer à aller mieux avant qu’un pic dans les coûts du crédit soit en vue. Les banques les plus faibles ne devraient pas profiter d’une consolidation alors que les accords entre banques sont toujours moins nombreux quand le crédit se détériore ; les grandes banques, elles, sont handicapées par leurs propres problèmes d’actifs et par des exigences comptables”. » Ce n’est pas tout. « Les places financières sont emmenées à la baisse, essentiellement par l’ensemble du secteur financier. Dans une note peu enthousiaste sur les bureaux d’analyse américains, Goldman Sachs a dégradé son appréciation du secteur et estime que Citigroup et Merrill Lynch pourraient prochainement annoncer de nouvelles dépréciations d’actifs ».
On ne pouvait pas mieux faire pour déclencher des ventes stop ! La veille, au lieu de chercher à « rassurer », Ben Bernanke a volontairement entretenu le « flou » concernant la stratégie de la FED au sujet de l’inflation. Il a dit qu’elle était préoccupante… mais Ben Bernanke n’indique pas s’il compte réagir dans le même esprit que la BCE, d’où un facteur d’incertitude qui se traduit par de violents mouvements sur les changes et une volatilité des T-Bonds qui rend l’ambiance encore plus « insécure ». Bref, comment ne pas traduire tout cela comme de la pure manipulation ?Au fait, rappelons ce que dit Wikipédia : « Goldman Sachs est un interlocuteur direct de la Fed ». La complicité ne saute t-elle pas aux yeux ? Franchement, on ne pouvait pas mieux faire pour provoquer une panique ! En outre, Goldman Sachs est intervenu au moment propice où les marchés se trouvaient sur des niveaux de résistance cruciaux ! Exactement comme en 1987, lors du déclenchement du krach d’automne. L’initié auquel nous faisions référence avait confié que sa source venait d’un membre du conseil d’administration de Goldman Sachs. Dans le numéro 65, LIESI écrivait : Ils sont furieux. A chaque fois, tout le temps, les messieurs du compte 990N sont là, en attente, ils ne quittent jamais. Ils accaparent toute l’activité du marché et poussent le cours du terme au niveau qu’ils veulent. C’est incroyable. J’aimerais vraiment savoir qui sont ces messieurs du compte 990N. Tous les courtiers sont terrifiés, aucun ne veut se mettre à découvert parce que, à chaque fois qu’on le fait, on se retrouve du mauvais côté du marché.”
Il est donc manifeste que les titulaires de ce compte ont pour mission de garder le contrôle du marché financier américain jusqu’à nouvel ordre ! Pour nous, cette information est d’autant plus instructive que l’on a, à la fin des années 80, connu quelqu’un qui disposait de conseils financiers judicieux grâce à une américaine ‘‘gérant” plusieurs de ces comptes numérotés. La gestion de tels comptes se limitait simplement à l’exécution d’ordres de bourse reçus anonymement par téléphone. Après chaque appel, elle utilisait l’un des comptes numérotés et intervenait de fait sur les marchés actions, de change et obligataires internationaux. Un jour, après que ses contacts bancaires anonymes lui eurent intimé des ordres précis et un scénario pré-défini, elle fit quelques confidences à l’un de ses amis. Tout se passa exactement comme elle l’avait ‘‘prédit”. 72 heures avant… le krach d’octobre 1987, elle révéla en fait ce que ferait le Dow Jones, jusqu’au nombre de points près qu’il perdrait ! Un tel événement fait nécessairement réfléchir et révèle un monde bien différent de celui que nos contemporains imaginent encore… » (Source : LIESI) Aujourd’hui, comme hier, on parle encore de Goldman Sachs.Dans son double numéro 6-7, LIESI évoquait la rédaction d’un certain rapport : « Ce rapport, qui recommande des licenciements massifs, était rédigé par des “analystes privés” de Wall Street tels que Goldman Sachs et la Banque Morgan ! Les mêmes banques que l’on retrouve derrière le cadavre de l’Argentine… » Dans le numéro 44 de LIESI, « John Talbott, vice-président de la célèbre firme de courtage Goldman Sachs, a confié à certains proches que le marché du logement est déjà sur le déclin et qu’un plongeon peut maintenant survenir à tout moment ! Bloomberg annonce que M. Talbott a publié, en mai dernier, un ouvrage au titre évocateur : ‘‘Le futur krach du marché du logement”, dans lequel il donne des conseils pour protéger son patrimoine. Dans cet ouvrage il révèle que dans 60% des 200 plus grandes villes des Etats-Unis, les prix de l’immobilier ont commencé à décroître au cours du premier trimestre 2003 et que les propriétaires de deux biens immobiliers doivent profiter urgemment de l’insouciance de la majorité pour vendre. » C’était en septembre 2003. Trois ans avant le déclenchement officiel du krach des subprimes, provoqué par une RUPTURE DES LIQUIDITES ! Preuve que le « système » a été entretenu le temps voulu par les banquiers internationaux pour réaliser leurs manigances : le krach pétrolier et le krach alimentaire, la fable du réchauffement global, etc., afin de causer le plus de dommages collatéraux et la ruine de la classe moyenne… Une fois que les paramètres étaient réunis, ils ont décidé de fermer le robinet des liquidités monétaires internationales, opérant à partir des îles Vierges, les endroits où toutes traces de manipulations sont automatiquement nettoyées… LIESI était averti par deux sources bancaire/politique et nous donnions l’alerte au début de l’été 2007. A chaque fois que l’on aborde le sujet du pétrole, Goldman Sachs apparaît encore. Déjà en 2005, « une analyse de recherche de la banque d’affaires Goldman Sachs était publiée aux Etats-Unis : les auteurs annonçaient que les ‘‘prix du baril de brut pourraient monter jusqu’à 105 dollars en raison de la persistance d’une forte demande, de coûts structurels en hausse et de capacités limitées de raffinage aux Etats-Unis”. Or, qui se trouve derrière Goldman Sachs ? A chacun de deviner… » (Numéro 82) En juillet 2006, LIESI posait cette question : pourquoi Henry Paulson a-t-il remplacé John Snow à la tête du Trésor US ? La réponse était la suivante : « Deux bombes menacent aujourd’hui le système financier international : le risque d’un effondrement incontrôlable du dollar US en raison du déficit intenable des comptes courants américains et l’effondrement du marché du logement américain, avec ses quelque 8 000 milliards de dollars de crédits hypothécaires. Selon LIESI, la nomination d’Henry Paulson à la direction du Trésor américain doit être analysée dans ce sens. Henry Paulson n’est autre que le PDG de Goldman Sachs. Selon nous, il est chargé de gérer le risque chinois. Pékin dispose de réserves dépassant les 800 milliards de dollars ! On imagine que les autorités financières chinoises ne vont pas regarder le dollar plonger et voir diminuer la valeur de leurs réserves sans réagir. Or, avant de prendre la direction du Trésor US, Henry Paulson était le gestionnaire des grandes OPA d’industries chinoises. Il est considéré comme le personnage le plus capable pour parler aux Chinois et établir un arrangement avec la Chine… » (Numéro 114) Henry Paulson est un initié des marchés qui s’est bâti une fortune de 700 millions de dollars à Goldman Sachs…Puis LIESI commentait la remonté des indices à ce moment précis : « Au moment où la Barclays estimait que les pertes des fonds spéculatifs dans le monde atteignaient un niveau critique, le 15 juin, une MAIN INVISIBLE intervenait sur les marchés pour faire remonter le cours des actions, d’abord à Wall Street, puis à l’échelle internationale. Certains initiés voient dans cette embellie miraculeuse la première intervention de l’équipe de protection contre les plongeons à Washington. Cette équipe est dirigée par le nouveau secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson ! » (Numéro 114) Aujourd’hui, la question qui se pose est la suivante : dans l’éventualité d’un accord entre les groupes bancaires américains et européens, Goldman Sachs a t-il les capacités de provoquer une chute violente des cours du pétrole ? Les abonnés de LIESI se souviendront peut-être de ce passage du numéro 120 de LIESI, du mois d’octobre 2006 : « Voyons donc comment ‘‘ils” ont opéré pour provoquer une chute brutale des cours pétroliers au cours de ces dernières semaines… Goldman Sachs, couramment appelée The Firm (La Firme) dans certains milieux financiers, est un ‘‘pion” stratégique de la Haute finance apatride dans le monopoly financier international. Cette multinationale de la finance gère de grands fonds spéculatifs et tout particulièrement le Goldman Sachs Commodity Index (le GSCI). Au cours de l’été 2006, une petite information anodine est passée dans la presse très spécialisée : ‘‘Goldman Sachs a changé sa manière de calculer le GSCI (Goldman Sachs Commodity Index, indice suivant les matières premières)”. Quel en fut l’effet ? Immédiatement après, le prix du pétrole a commencé à baisser. Les deux seraient-ils liés ? Réponse : le GSCI est utilisé comme référence par le fonds Oppenheimer Real Asset Fund - qui vaut 1,7 milliard de dollars - ainsi que par deux des plus grands fonds de pension au monde, qui, combinés, gèrent 200 milliards de dollars. Jusqu’à l’été dernier, le carburant sans plomb américain représentait 8,45% du GSCI. Aujourd’hui, il n’est désormais plus qu’à 2,3%. ‘‘Les changements de Goldman ont probablement poussé les banques d’investissements, les hedgers commerciaux et autres traders à vendre les contrats à terme septembre et octobre sur le carburant sans plomb”, déclare Bill King dans le King Report. Des décisions comme celles de Goldman Sachs passent souvent inaperçues pour des investisseurs individuels… Doit-on préciser que ‘‘La Firme” a procédé ‘‘sur ordre” ? » La réponse est OUI car Goldman Sachs n’est que la pièce maîtresse du CARTEL bancaire qui dirige officieusement les Etats-Unis. Dans le bras de fer exercé entre les deux groupes financiers européens et américains, une réponse sera donnée JEUDI prochain par le porte-parole du groupe européen, J.-C. Trichet… Si les banquiers américains sont satisfaits, vous assisterez à une probable dégringolade du cours du pétrole et (temporaire) des métaux précieux. A défaut, la crise que nous avions anticipée pour la période automne 08/hiver 09 sera précipitée… Rappelons que Goldman Sachs est la plus importante banque d’affaires américaine. C’est aussi l’un des partenaires stratégiques de la Réserve Fédérale US dans la gestion quotidienne du dollar et des bons du Trésor US. Le programme de l’UMP a été rédigé par le Boston Consulting Group, un groupe de consultants de services internationaux, dont, de façon pittoresque, Bruce Anderson, le fondateur, était vendeur de bibles (Source : Réseau Voltaire). Les gens qui le constituent aujourd’hui sont parmi les pires escrocs internationaux sur le plan écono-mique. Et qui se trouve derrière le Boston Consulting Group ? Goldman Sachs et Lehmann Brothers !” (LIESI 131, avril 2007)
Ce que veulent les puissants qui tiennent Goldman Sachs, un état dans l’Etat, c’est disposer de temps. Car le scénario de crise est conjointement voulu d’un côté de l’Atlantique à l’autre. Pour preuve, LIESI rapportait encore cette information significative : Pour le moment, les grosses banques d’affaires agissent en sous-main via les fonds spéculatifs dont l’avenir consiste à être liquidé. Dans cette attente, aucun gouvernement n’arrivera à imposer une réglementation aux Américains car les banquiers de Wall Street ont impérativement besoin de leurs pièces-maîtresses pour rester tapis dans l’ombre et précipiter l’avènement des soupes populaires… Car l’objectif des banquiers américains ne consiste pas en le bonheur du peuple américain, mais dans la perspective d’un Nouvel Ordre Mondial. « Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des Etats-Unis, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique - un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être ». David Rockefeller. « Nous sommes à la veille d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial ». David Rockefeller, 23 septembre 1994
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