Articles les plus visités
|
ValfédeJe me souviens qu’en 2004, les principaux candidats à la présidence des États Unies, Bush fils et John Kerry, étaient tout deux membres des Skull and Bones, un ordre occulte aux rituels secrets. Je me souviens des Irlandais votant non au traité Européen que l’on força a revoter. Je me souviens d’un certain Berlusconi, Premier ministre, homme le plus riche d’Italie et possédant le plus grand groupe médias du pays (dont 70 journaux), demandant publiquement à ces amis chefs d’entreprises de ne plus mettre de publicité dans un journal (le Corriere della Sera), dont les articles ne lui convenaient pas. Je me souviens de Manuel Barroso en 2009, seul candidat à sa propre succession à la tête de la commission Européenne dont dépendent environ 300 millions d’âmes. Toujours en Europe, je me souviens qu’en Grèce (berceau de la démocratie), deux dynasties familiales se partageaient et se partagent encore le pouvoir en alternance, les Papandréou (de gauche) et les Caramanlis (de droite).En cette année 2009, le troisième duel a vu s’opposer Costa Caramanlis, neveu de Constantin Caramanlis au pouvoir plus de dix ans et Georges Papandréou, troisième de la famille a avoir gouverné le pays après son père et son grand père. Ces exemples d’absences de réels choix électoraux démontrent a quel point nos démocraties sont atteintes de "sclérose généralisée". Entre clubs de réflexion (genre Davos), réunions secrètes (comme Bilderberg) ou carrément occultes (type Round Table), les réseaux du pouvoir sont organisés pour le garder. Ils pratiquent souvent des politiques au service d’intérêts particuliers (dont les leurs), qui ne correspondent pas toujours aux aspirations des citoyens (loin s’en faut). Entre la puissance et le nombre, c’est encore la puissance qui l’emporte car les citoyens ne sont quant à eux pas suffisamment informés, rassemblés et organisés.
|